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« Orphelins d’un enfant »

Cécile Paris (Cerf) 2013

On dit « veuve ou veuf » lorsqu’on a perdu son conjoint, « orphelin » lorsqu’on a perdu ses parents, mais il n’existe pas de mot pour désigner les parents qui ont perdu un enfant. Vincent avait trente ans lorsqu’il mourut, il venait de faire « profession solennelle » dans l’ordre des Dominicains.

Cécile, sa mère, prit des notes dans un petit carnet qui devint un journal relatant ce qu’elle vivait auprès de son fils, alors en phase terminale d’un cancer du poumon. Sa route devint une véritable quête spirituelle pour comprendre ce qui avait permis à son fils de passer si vite, sans fléchir, « de la mort à la vie ».

Vincent avait fait le choix de la vie religieuse pour transmettre sa foi. Comment a t’il accepté sa mort sans révolte ? Comment sa mère, si passionnément engagée dans sa maternité, peut-elle affirmer que, malgré tout, la vie est magnifique ?